jeudi 6 décembre 2012

Poussières de vie

Poussière de Vie est une exposition du photographe Paul-Antoine Pichard qui a lieu au carreau de Cergy du 26 octobre 2012 au 12 janvier 2013.

Son exposition est appelée "Poussière de Vie" c'est ainsi que l'on nomme les enfants des rues au Viêt-Nam.


A travers ses photos et ses textes l'artiste nous présente ses anecdotes et ses découvertes faites lors de son tour du monde basé sur l'enfance et en particulier les enfants échoués ou rejetés de la société.

A travers son exposition il nous présente les enfants des philippines, de france, de bosnies, Katmandou, laos, de la Birmanie, de la Thaïlande, de Bucarest ou encore d'Afrique...
A travers ses 90 clichés il nous montre la dure réalité de ces enfants qui n'ont pas la chance de grandir dans un foyer confortable ou entouré d'amour.

Ainsi le spectateur pourra observer et réfléchir sur les photos des enfants travaillant dans les carrières de souffre et portant chaque jours 80kg sur le dos, de ceux qui vivent dans la rues et se shootent au solvants et sont exposés à l'héroine au quotidien, ceux qui atterrissent dans les prisons et ignorent la signification du mot "amour", ceux qui sont utilisé par les trafiquants de drogue car ils peuvent "juste" être condamné à la prison à vie ou ceux qui doivent payer pour avoir le droit de dormir dans les bouches de métro...

Des photos chocs qui dérangent mais qui ne sont que le reflet de la triste réalité, accompagnée de textes poignants de l'auteur qui ne nous raconte ni plus ni moins que son voyage et ses expériences, ses anecdotes plus fortes les unes que les autres.

On n'en ressort pas très en forme mais je vous la conseille fortement !

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vendredi 27 avril 2012

Google Art Project

Google ART project est un site mis en place par la firme de Mountain view et qui permet de visiter en ligne des musées du monde entier.
Il a été lancé en 2011 et regroupe maintenant 151 lieux d'exposition venant d'un peu partout.

Plusieurs possibilités s'offrent aux amateurs d'arts qui se rendent sur cette page :
  • Choisir l'un des musées proposé par le site et en découvrir les oeuvres en parcourant le diaporama qui leur est proposé en explorant les collections au hasard ou en choisissant une localisation géographique (région, pays, continent...). 
  • Découvrir les oeuvres d'un artiste en particulier en utilisant l'onglet artiste et en accédant au sommaire alphabétique qui nous montre le nombre exceptionnel d'artistes présentés.
  • Admirer les oeuvres d'arts réunies toutes ensembles et faire de belles découvertes (ce qui m'est arrivé ^^)
  • Et bien sur effectuer une recherche pour trouver plus rapidement l'oeuvre, l'artiste ou le musée souhaité !


Au déla de la découverte des oeuvres l'utilisateur peut également se créer un compte (ou utiliser son compte gmail) afin de se créer sa galerie et ainsi regrouper les oeuvres qui l'ont le plus marqué ou impressionné.

Sur chaque tableau présenté est indiqué l'année de sa réalisation, son auteur bien sur avec ses dates et le musée dans lequel il est exposé.
De plus des zooms assez impressionnants peuvent être fait pour permettre d'observer la toile ou l'oeuvre plus en détails : on peut même y voir les craquelures de la peintures, les couches et les mouvements de la peinture donnés par le pinceau de l'artiste.

Autant dire que je vous conseille d'y faire un tour et de vous y arrêter un moment !

Pour le découvrir encore et encore c'est par ici


vendredi 9 mars 2012

Baron François Gérard

Désirée, Princesse héritière de Suède
 dans le paysage de Mortefontaine.
Je voudrai vous parler d'un artiste que j'ai découvert assez récemment en visitant le château de Compiègne.
A la fin de la visite et dans une exposition temporaire se trouvent quelques tableaux de différents peintres et l'un deux m'a marqué plus que les autres.

Le Baron François Gérard est un peintre romain né en mai 1770. Portraitiste néo classique français il fut peintre de la cour sous l'empire et réalisa les portraits de nombreux dirigeants ou personnes de la cour avant de devenir membre de l'académie des beaux arts en 1812, attaché au Louvre.

Je ne m'étendrai pas sur sa biographie de nombreux site le font déjà, si je voulais vous présenter ce peintre c'est que l'une de ses peintures m'a bluffée.

Il s'agit du portrait de Désirée, princesse héritière de Suède. Ce qui m'a attiré dans ce tableau n'est pas le portrait en lui même mais le réalisme de la robe. Par son jeu d'ombres et de lumière, sa matière brillante et ses glacis François Gérard réalise sur ce tableau et sur beaucoup d'autres des drapés impressionnants qui nous renvoient parfaitement la réalité du tissu qu'il devait avoir  sous les yeux et toutes ses caractéristiques. C'est tout juste si on ne pourrait pas passer la main dans le tableau et en sentir la douceur. 

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jeudi 19 janvier 2012

Exposition de fées imaginaires

Le Zénith de Liège accueille en ce moment une exposition que je vous conseille d'aller voir si vous en avez l'occasion.

Marianne Sevrin nous présente son univers. Un univers de rêves, peuplées de fées, des démons et de nombreux petits êtres tous plus magnifiques les uns que les autres.

Un monde où se mêlent habilement encres et aquarelles pour une harmonie parfaite de couleurs et de courbes noires. Un monde qui peut nous montrer de nombreuses choses : joie, tristesse, fragilité, courage, espoir... Chacun y trouvera ce dont il a besoin.

L'Exposition de fées Imaginaires c'est au Zénith de Liège- la galerie d'art, 15 rue Jean d'Outremeuse 4020 Liège (Belgique of course !)



mardi 17 janvier 2012

Confession inachevée de Marilyn Monroe


En 1954, Marilyn Monroe est déjà une grande actrice et la coqueluche d'Hollywood: elle a 28 ans. Elle est jeune encore et pourtant sa vie est déjà une grande aventure. Elle décide de la raconter. Durant plusieurs mois, à l'aide d'un ami scénariste et écrivain, Ben Hecht, elle se livre sur des pages qu'elle confie à son ami, le photographe Milton Greene. Ses "confessions" ne seront jamais terminées.

En 1974, Milton Greene décide de les publier, nous livrant ainsi la voix d'une femme incroyablement touchante qui se livre jusqu'au plus intime. Épuisé depuis des années en France, ce livre est republié dans une belle édition alliant les confessions de Marilyn à de magnifiques photos prise par Milton Greene.

Cinquante ans après sa mort, Marilyn Monroe continue de hanter le cinéma et les bacs des libraires. Les livres fleurissent à son sujet, se déclinant en romans, biographies, recueils de photos... Tout ceci alimente et enrichi le mythe MM, chacun y allant de sa petite hypothèse, de son analyse, pour expliquer un mystère qui continue à passionner le public : qui était cette jeune femme ? D’où lui venait son incroyable pouvoir de séduction ? Pourquoi n’était-elle pas heureuse ? Et surtout, s’est elle suicidée ?

Confession inachevée, est cependant plus qu'un énième livre sur Marilyn Monroe. On y découvre une jeune femme un peu perdue, un peu naïve, assez malheureuse et néanmoins d'une finesse et d'une clairvoyance trop souvent occultée. Lassée des potins et des ragots colportés à son sujet, Marilyn décide de se présenter elle même. Elle nous raconte sa vie, surtout sa vie d'avant, celle de Norma Jean, une petite orpheline en mal d'affection qui cherche avant tout à exister aux yeux des autres, et ses début dans l’industrie du cinéma, années de galères d’humiliations et de désespoir.

Il y a peu, Fragments nous dévoilait déjà une part de cette Marilyn mal connue, jeune femme dépressive, solitaires et consciente de son constant décalage avec ceux qui l’entourent. Sa Confession…, moins noire rajoute une dimension plus lumineuse à cette image qui se dévoile : celle d’une jeune femme pleine de finesse et d’humour, ironique et lucide, qui sait relever et évoquer sans fioriture les détails cocasses d’une vie mouvementée.


Au fil des anecdotes, une image se dessine, et l’on croit presque y entendre la voix de l’actrice : des phrases simples, un style enfantin et spontané. Sans pitié pour elle-même, lucide sur ces défauts, Marilyn ne cherche pas à se justifier : elle explique c’est tout. Elle décortique les accusations, les fausses impressions : ses rapports mouvementés avec les hommes mais aussi et surtout avec les femmes. Ce regard sans pitié laisse deviner le désespoir de l’actrice face à elle-même, au milieu dans lequel elle évolue et à son incapacité à y être heureuse. La fin est presque annoncée et quelques mots, écrits de sa main, sonnent même comme une prophétie : "Je regagnai ma chambre au volant de ma voiture. Oui, il y avait quelque chose de spécial chez moi, et je savais ce que c'était. J'étais le genre de fille qu'on retrouve morte dans une chambre minable, un flacon de somnifères vide à la main."

Et en filigrane de son histoire c’est tout le milieu de la grande industrie du cinéma hollywoodien qui se met en branle, décors sombre et peu glorieux : stars jalouses, dragueurs maladroits et paumés, soirées chics à mourir d’ennui… Marilyn pose sur le milieu dont elle fait partie un regard dur et désabusé, démystifiant ainsi un monde froid et dur où Norma Jean peine à trouver ce qu’elle y avait tant cherché.

lundi 16 janvier 2012

Théâtre : Sur Tout ce qui Bouge

Pendant 4 mois six comédien du théâtre UVOL (basé à Saint Ouen l'aumône) ont participé à un stage avec le metteur en scène Guy Freixe autour de "Tout ce qui bouge" de Christian Rullier.

On y retrouve chansons, récits, et saynètes cocasse au ton outrancier. Habillés de masques, perruques et postiches, les comédiens nous donnerons une vision endiablé de notre vie de tous les jour : argent, amour, pouvoir, tout est repris et chahuté dans un esprit de fête et de burlesque.

Après ces 4 mois de travail il est temps de retrouver ces comédiens afin d'admirer le fruit de leur travail !

SUR TOUT CE QUI BOUGE
cabaret Rullier 

Ce sera le Vendredi 4 février et le samedi 5 à 20H45 au théatre UVOL à Saint ouen l'aumône et le samedi 18 à 21h au centre culturel l'imprévu à Saint ouen l'aumone !

Venez nombreux  !!!!

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Land art ballots de pailles

L'année 2011 a été l'occasion de célébrer les 1100 du traité de Saint Clair sur Epte. Ce traité signé en 911 aussi appelé traité de normandie a permis aux Normands de s'installer en ce qui était à l'époque la neustrie.

Je ne m'attarderai pas sur ce traité si vous voulez en savoir d'avantage il y a des articles très bien faits pour cela.

Cette année à été l'occasion de nombreuses célébrations afin de commémorer le traité : reconstitution d'arrivées Viking, monnaies de Paris à l'effigie du traité, expositions....

Pour ma Part je voudrai vous parler d'une opération mis en place dans les champs du Vexin et qui donne à nos paysages une allure plus festive : Le Land art, Vexin Viking.

En effet des Ballots de pailles disposé dans les champs à la période la moisson ont été "habillés" aux couleurs des voiles des drakkars viking !

Leurs Bandes de couleurs sont maintenant visibles pour tous les conducteurs empruntant la nationale allant de Cergy à Rouen mais aussi pour ceux se dirigeant vers Giverny, Gisors et Vernon. Les promeneurs auront eux aussi la chance de pouvoir apprécier ce paysage remodelé en parcourant la voie verte Gasny-Gisors (Qui est une promenade que je vous conseille vivement).

Pour en savoir plus : http://www.artdepte.com/



Exposition Samouraï, armure du guerrier

La semaine dernière je suis allée voir une exposition temporaire fort intéressante au musée du Quai Branly.
Samourai, armure du guerrier.


Cette exposition (présente jusqu'au 29 janvier 2011) nous propose de suivre l'évolution de l'omote dogu c'est à dire tout ce qui renvoie à l'apparence extérieur et l'équipement du guerrier. En effet cette exposition rassemble de nombreuses armures, casques et objets de combat (arc, flèches, selles, étrier, sabre,...) datant du XII ème siècle au XIXème.

La guerre est un art dans de nombreuses civilisation et en particulier au japon où l'imagination ne connait aucune limite pour atteindre la perfection.

L'armure des samouraï remplissait une triple fonction : protéger, signaler et effrayer. En effet elle devait servir à identifier rapidement son adversaire (seigneur, guerrier, soldat...) mais aussi à l'effrayer par son statut social ou la splendeur de son armure.
Au japon l'élégance a alors une très grande place. Les armures colorées étaient composée de plaques de cuivre lacées en cuir ou en soie recouvert par un beau cuir ouvragé. Tout était décoré avec des motifs de fleurs, de plants ou d'animaux avec un sens du détail assez impressionnant. Les armuriers étaient de vrai artistes chaque armure étant composée de plus de 2000 pièces et réclamant l'intervention de nombreux professionnels (forgerons, soudeurs, tanneurs....).


Ces artistes puisaient leurs inspirations dans les éléments entourant leur quotidiens.
Les dieux Tengu par exemple étaient très présents dans l'armure des guerriers. Dieux mineurs à la réputation destructrice et maligne ils sont de deux types : les karasu tengu (tête et bec de corbeau) et les konoha tengu (long nez et peau rouge).
Les créatures marines étaient également une grande sources d'inspiration. On raconte au japon que le dieu Izanagi aurait crée la première terre du pays en plongeant une lance de corail dans l'océan et en en faisant tomber une gouttelette de sa pointe. Les japonais entretiennent un lien très fort avec la mer et celui ci se retrouve dans leurs casques et armures où l'on retrouve crabes, coquillage, poissons,...


Cette exposition, en plus de vous proposer de magnifiques pièces de collections permet d'en apprendre beaucoup sur cet art de la guerre très important dans la culture japonaise de l'époque. Elle permet aussi de suivre son évolution au cours du temps en faisant le parallèle avec les autres cultures à la même époque (les côte de maille chez nous par exemple...) grâce à une grande frise chronologique en début de parcours.

 Une exposition que je vous conseille de voir si vous le pouvez mais au nombre de places limité dans la salle donc des temps d'attente avant d'entrer qui peuvent être assez longs (perso on a mis une heure à entrer).

Et pour plus d'information c'est ici : http://www.quaibranly.fr/