jeudi 19 janvier 2012

Exposition de fées imaginaires

Le Zénith de Liège accueille en ce moment une exposition que je vous conseille d'aller voir si vous en avez l'occasion.

Marianne Sevrin nous présente son univers. Un univers de rêves, peuplées de fées, des démons et de nombreux petits êtres tous plus magnifiques les uns que les autres.

Un monde où se mêlent habilement encres et aquarelles pour une harmonie parfaite de couleurs et de courbes noires. Un monde qui peut nous montrer de nombreuses choses : joie, tristesse, fragilité, courage, espoir... Chacun y trouvera ce dont il a besoin.

L'Exposition de fées Imaginaires c'est au Zénith de Liège- la galerie d'art, 15 rue Jean d'Outremeuse 4020 Liège (Belgique of course !)



mardi 17 janvier 2012

Confession inachevée de Marilyn Monroe


En 1954, Marilyn Monroe est déjà une grande actrice et la coqueluche d'Hollywood: elle a 28 ans. Elle est jeune encore et pourtant sa vie est déjà une grande aventure. Elle décide de la raconter. Durant plusieurs mois, à l'aide d'un ami scénariste et écrivain, Ben Hecht, elle se livre sur des pages qu'elle confie à son ami, le photographe Milton Greene. Ses "confessions" ne seront jamais terminées.

En 1974, Milton Greene décide de les publier, nous livrant ainsi la voix d'une femme incroyablement touchante qui se livre jusqu'au plus intime. Épuisé depuis des années en France, ce livre est republié dans une belle édition alliant les confessions de Marilyn à de magnifiques photos prise par Milton Greene.

Cinquante ans après sa mort, Marilyn Monroe continue de hanter le cinéma et les bacs des libraires. Les livres fleurissent à son sujet, se déclinant en romans, biographies, recueils de photos... Tout ceci alimente et enrichi le mythe MM, chacun y allant de sa petite hypothèse, de son analyse, pour expliquer un mystère qui continue à passionner le public : qui était cette jeune femme ? D’où lui venait son incroyable pouvoir de séduction ? Pourquoi n’était-elle pas heureuse ? Et surtout, s’est elle suicidée ?

Confession inachevée, est cependant plus qu'un énième livre sur Marilyn Monroe. On y découvre une jeune femme un peu perdue, un peu naïve, assez malheureuse et néanmoins d'une finesse et d'une clairvoyance trop souvent occultée. Lassée des potins et des ragots colportés à son sujet, Marilyn décide de se présenter elle même. Elle nous raconte sa vie, surtout sa vie d'avant, celle de Norma Jean, une petite orpheline en mal d'affection qui cherche avant tout à exister aux yeux des autres, et ses début dans l’industrie du cinéma, années de galères d’humiliations et de désespoir.

Il y a peu, Fragments nous dévoilait déjà une part de cette Marilyn mal connue, jeune femme dépressive, solitaires et consciente de son constant décalage avec ceux qui l’entourent. Sa Confession…, moins noire rajoute une dimension plus lumineuse à cette image qui se dévoile : celle d’une jeune femme pleine de finesse et d’humour, ironique et lucide, qui sait relever et évoquer sans fioriture les détails cocasses d’une vie mouvementée.


Au fil des anecdotes, une image se dessine, et l’on croit presque y entendre la voix de l’actrice : des phrases simples, un style enfantin et spontané. Sans pitié pour elle-même, lucide sur ces défauts, Marilyn ne cherche pas à se justifier : elle explique c’est tout. Elle décortique les accusations, les fausses impressions : ses rapports mouvementés avec les hommes mais aussi et surtout avec les femmes. Ce regard sans pitié laisse deviner le désespoir de l’actrice face à elle-même, au milieu dans lequel elle évolue et à son incapacité à y être heureuse. La fin est presque annoncée et quelques mots, écrits de sa main, sonnent même comme une prophétie : "Je regagnai ma chambre au volant de ma voiture. Oui, il y avait quelque chose de spécial chez moi, et je savais ce que c'était. J'étais le genre de fille qu'on retrouve morte dans une chambre minable, un flacon de somnifères vide à la main."

Et en filigrane de son histoire c’est tout le milieu de la grande industrie du cinéma hollywoodien qui se met en branle, décors sombre et peu glorieux : stars jalouses, dragueurs maladroits et paumés, soirées chics à mourir d’ennui… Marilyn pose sur le milieu dont elle fait partie un regard dur et désabusé, démystifiant ainsi un monde froid et dur où Norma Jean peine à trouver ce qu’elle y avait tant cherché.

lundi 16 janvier 2012

Théâtre : Sur Tout ce qui Bouge

Pendant 4 mois six comédien du théâtre UVOL (basé à Saint Ouen l'aumône) ont participé à un stage avec le metteur en scène Guy Freixe autour de "Tout ce qui bouge" de Christian Rullier.

On y retrouve chansons, récits, et saynètes cocasse au ton outrancier. Habillés de masques, perruques et postiches, les comédiens nous donnerons une vision endiablé de notre vie de tous les jour : argent, amour, pouvoir, tout est repris et chahuté dans un esprit de fête et de burlesque.

Après ces 4 mois de travail il est temps de retrouver ces comédiens afin d'admirer le fruit de leur travail !

SUR TOUT CE QUI BOUGE
cabaret Rullier 

Ce sera le Vendredi 4 février et le samedi 5 à 20H45 au théatre UVOL à Saint ouen l'aumône et le samedi 18 à 21h au centre culturel l'imprévu à Saint ouen l'aumone !

Venez nombreux  !!!!

Plus d'info

Land art ballots de pailles

L'année 2011 a été l'occasion de célébrer les 1100 du traité de Saint Clair sur Epte. Ce traité signé en 911 aussi appelé traité de normandie a permis aux Normands de s'installer en ce qui était à l'époque la neustrie.

Je ne m'attarderai pas sur ce traité si vous voulez en savoir d'avantage il y a des articles très bien faits pour cela.

Cette année à été l'occasion de nombreuses célébrations afin de commémorer le traité : reconstitution d'arrivées Viking, monnaies de Paris à l'effigie du traité, expositions....

Pour ma Part je voudrai vous parler d'une opération mis en place dans les champs du Vexin et qui donne à nos paysages une allure plus festive : Le Land art, Vexin Viking.

En effet des Ballots de pailles disposé dans les champs à la période la moisson ont été "habillés" aux couleurs des voiles des drakkars viking !

Leurs Bandes de couleurs sont maintenant visibles pour tous les conducteurs empruntant la nationale allant de Cergy à Rouen mais aussi pour ceux se dirigeant vers Giverny, Gisors et Vernon. Les promeneurs auront eux aussi la chance de pouvoir apprécier ce paysage remodelé en parcourant la voie verte Gasny-Gisors (Qui est une promenade que je vous conseille vivement).

Pour en savoir plus : http://www.artdepte.com/



Exposition Samouraï, armure du guerrier

La semaine dernière je suis allée voir une exposition temporaire fort intéressante au musée du Quai Branly.
Samourai, armure du guerrier.


Cette exposition (présente jusqu'au 29 janvier 2011) nous propose de suivre l'évolution de l'omote dogu c'est à dire tout ce qui renvoie à l'apparence extérieur et l'équipement du guerrier. En effet cette exposition rassemble de nombreuses armures, casques et objets de combat (arc, flèches, selles, étrier, sabre,...) datant du XII ème siècle au XIXème.

La guerre est un art dans de nombreuses civilisation et en particulier au japon où l'imagination ne connait aucune limite pour atteindre la perfection.

L'armure des samouraï remplissait une triple fonction : protéger, signaler et effrayer. En effet elle devait servir à identifier rapidement son adversaire (seigneur, guerrier, soldat...) mais aussi à l'effrayer par son statut social ou la splendeur de son armure.
Au japon l'élégance a alors une très grande place. Les armures colorées étaient composée de plaques de cuivre lacées en cuir ou en soie recouvert par un beau cuir ouvragé. Tout était décoré avec des motifs de fleurs, de plants ou d'animaux avec un sens du détail assez impressionnant. Les armuriers étaient de vrai artistes chaque armure étant composée de plus de 2000 pièces et réclamant l'intervention de nombreux professionnels (forgerons, soudeurs, tanneurs....).


Ces artistes puisaient leurs inspirations dans les éléments entourant leur quotidiens.
Les dieux Tengu par exemple étaient très présents dans l'armure des guerriers. Dieux mineurs à la réputation destructrice et maligne ils sont de deux types : les karasu tengu (tête et bec de corbeau) et les konoha tengu (long nez et peau rouge).
Les créatures marines étaient également une grande sources d'inspiration. On raconte au japon que le dieu Izanagi aurait crée la première terre du pays en plongeant une lance de corail dans l'océan et en en faisant tomber une gouttelette de sa pointe. Les japonais entretiennent un lien très fort avec la mer et celui ci se retrouve dans leurs casques et armures où l'on retrouve crabes, coquillage, poissons,...


Cette exposition, en plus de vous proposer de magnifiques pièces de collections permet d'en apprendre beaucoup sur cet art de la guerre très important dans la culture japonaise de l'époque. Elle permet aussi de suivre son évolution au cours du temps en faisant le parallèle avec les autres cultures à la même époque (les côte de maille chez nous par exemple...) grâce à une grande frise chronologique en début de parcours.

 Une exposition que je vous conseille de voir si vous le pouvez mais au nombre de places limité dans la salle donc des temps d'attente avant d'entrer qui peuvent être assez longs (perso on a mis une heure à entrer).

Et pour plus d'information c'est ici : http://www.quaibranly.fr/